« L’opération Chariot : un raid héroïque d’une importance stratégique »

Résumé de l’article en français au bas de la présente page // Abstract of the article in English below.


Article publié dans :

Engagement (revue de l’Association de soutien à l’armée française, Paris), n° 116, automne 2017, p. 93-95.

Un exemplaire de la revue peut être commandé sur Internet ICI.

1. Première de couverture

2. Sommaire du chapitre « Mémoire pour aujourd’hui »

Résumé introductif en français :

Le présent article se veut une synthèse, brève mais solide, des lignes de force historiques concernant le raid du 28 mars 1942 sur Saint-Nazaire, raid appelé "Opération Chariot". Il eut une importance stratégique dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Mené par les commandos britanniques (des forces spéciales très entraînées), ce raid avait pour objectif la destruction de la "forme Joubert", la seule cale sèche de la façade atlantique capable d'accueillir le plus gros cuirassé allemand - le Tirpitz -, en cas d'avarie. L'opération fut un succès, mais au prix de lourdes pertes... L'article s'articule en trois parties : après l'exposé du déroulement de l'opération dans son ensemble, il donne successivement deux coups de projecteur ; l'un sur une des missions de destruction significatives du raid, à savoir la destruction du caisson nord de la forme Joubert, en pointant l'action héroïque d'un des jeunes officiers, Corran Purdon (devenu par la suite major-général) ; l'autre coup de projecteur, sur la façon dont les Nazairiens ont vécu le raid. Rappelons que l'année 2017 a été marquée par l'anniversaire des 75 ans du raid. Dans ce contexte, il y avait une double logique de notre part à publier cet article : en tant que Nazairienne ; et en tant qu'historienne spécialisée dans les actions de "petite guerre", dont les actions des forces spéciales (ici, une attaque nocturne par surprise) peuvent être considérées comme un des avatars contemporains.

* Voir aussi les liens Internet ci-dessous vers les réflexions de S. Picaud-Monnerat, sur Internet et dans la presse locale, à propos du déplacement controversé (entre 2016 et 2017) du monument commémoratif de l'opération Chariot, à Saint-Nazaire.

  1. « A propos du raid sur Saint-Nazaire, LIBRE OPINION de Sandrine PICAUD-MONNERAT. Saint-Nazaire, place du Commando : Le sabotage de la mémoire du raid de 1942 », tribune publiée sur le site Internet de l’ASAF (Association de soutien à l’Armée française) le mardi 28 mars 2017 – jour du 75e anniversaire de l’opération Chariot (voir ICI)

  2. Sandrine Picaud-Monnerat, « Place du Commando : lieu de mémoire saboté », L’Echo de la Presqu’île guérandaise et de Saint-Nazaire, vendredi 26 mai 2017, n° 6505, rubrique « Le courrier des lecteurs », p. 9 (voir ICI)

  3. Coralie Durand, « A Saint-Nazaire, que va-t-il rester de la place du Commando ? », L’Echo de la Presqu’île guérandaise et de Saint-Nazaire, article publié sur le site Internet de l’hebdomadaire le 24 août 2017. La tribune de Sandrine Picaud-Monnerat (publiée sur le site Internet de l’ASAF le 28 mars 2017) est citée dans cet article (voir ICI).
Abstract in English:

"Operation Chariot: a heroic raid of strategic importance"

This article is a brief but solid synthesis of the historical keystones concerning the raid of 28th March 1942 on Saint-Nazaire, called ‘Operation Chariot’. This raid had a strategic importance in the history of the Second World War. Led by the British commandos (highly trained special forces), it was aimed at destroying the "forme Joubert", the only dry dock on the Atlantic coast able to accommodate the largest German battleship – the Tirpitz – if she needed repairs. The operation was a success, but at the cost of heavy losses... The article is divided into three parts: after the exposition of the operation as a whole, it successively gives two perspectives; first on one of the significant destruction missions of the raid, namely the destruction of the north caisson of the dry dock, pointing out the heroic action of one of the young officers, Corran Purdon (later Major-General); second, on how the inhabitants of Saint-Nazaire lived through the raid. It should be remembered that the year 2017 was marked by the 75th anniversary of the raid. In this context, there was a double logic on my part to publish this article: because Saint-Nazaire is my city of origin; and because I am an historian specialized in small-scale warfare (historically called the "petite guerre", in English as well as in French languages). Indeed, the actions of special forces (here, a surprise attack in the night) can be considered as one of the contemporary forms of the so called "petite guerre".

* See also the three above Internet links (called "ICI") to my reflections (in French), published on the Internet and in the local press, concerning the recent – and controversial – relocation of the symbols commemorating the ‘Operation Chariot’ in Saint-Nazaire.