La petite guerre au xviiie siècle (2010) :
Table des matières

Remerciements
Remarques de forme  

Préface

 

INTRODUCTION

I- Le vocabulaire de la petite guerre 

1- Richesse des mots, richesse de l’héritage  

2- Le problème des traductions au xviiie siècle : « la petite guerre », une expression inadéquate ?

 

II- Définitions

1- Critères de définition : la tactique ou l’effectif ?
2- Troupes légères, hussards et petite guerre : le lien entre les hommes et le type de combat
3- Distinction entre « petite guerre » et « guérilla »

III- L’intérêt du sujet  

1- La place de la petite guerre dans les guerres limitées du xviiie s. 

2- Une approche originale

 

IV- Problématique

1- L’analyse d’un phénomène complexe

2- La dernière étape d’une problématique d’ensemble

1ère partie.

LA PERCEPTION DE L’ÉLITE INTELLECTUELLE, REFLET DES DISPUTES SUR L’IMPORTANCE ET L’UTILITÉ DE LA PETITE GUERRE 

Chapitre I - Une certaine désaffection

I- A la ville et à la cour

1- La part de la petite guerre dans les nouvelles du temps

2- Des hordes barbares ? Une réprobation morale

II- Une tactique dénigrée 

1- La formation routinière des officiers

2- La tactique de la petite guerre, perçue par ses détracteurs

3- La critique théorique des troupes légères

III- Préjugés et préséances : une désaffection d’ordre social

1- Une guerre de l’ombre : des missions dépréciées

2- Une guerre de vilains : des chefs et une troupe méprisés

Conclusion

Chapitre II - Une perception liée aux héritages ?

I- Au xviie siècle, une tactique au carrefour des cultures militaires

1- La place du xviie siècle dans l’historiographie de la petite guerre

2- Essai de définition de la « guerre de partis » du xviie siècle

3- La tactique vue par les théoriciens du xviie siècle : exemples et remarques

II- Les zones d’ombre de la guerre de partis

1- La sombre petite guerre : contributions et dévastations

2- La complexité des antécédents historiques

3- Le problème des troupes dites « légères »

Chapitre III - La petite guerre réhabilitée : publication de traités spécialisés

I- Les auteurs de traités : y a-t-il un profil du théoricien de la petite guerre ?

1- Une guerre de « grands capitaines » ou de capitaines ?

     Profil professionnel et profil social

2- Des officiers de mérite

a- Le sang-froid à la petite guerre, facteur de promotion

b- Des officiers appliqués, et assidus à l’étude

II- La genèse des traités : en accord avec leur sujet et avec leur temps ?

1- Pourquoi écrire sur la petite guerre ?

2- Le bagage culturel : les Anciens, les Modernes, le goût de l’histoire

III- La portée des traités. Auteurs de valeur, traités remarqués ?

1- L’accueil par le public français

2- Le rayonnement à l’étranger

a- Les traductions

b- Les écrits français, initiateurs de la production européenne

Conclusion

2e partie.

LA PETITE GUERRE, UN ART ?

Chapitre I - Conseils de théoriciens

I- Avant l’action : l’organisation du corps

1- Le choix des hommes et des chevaux

2- L’équipement et l’armement

3- Entraînement ; santé des hommes

 

II- L’action : reconnaissances et combats

1- Connaissance du terrain, reconnaissance de l’ennemi : un but et un moyen

a- Le « coup d’œil » : l’héritage de Folard

b- Bien reconnaître, pour un choix des troupes appropriées

2- La surprise, premier principe de combat

3- Les types de combat : quelques exemples

a- Les embuscades

(Deux ex. : attaque de fourrageurs ; enlèvement d’un convoi)

b- Des attaques de postes aux surprises des places : controverses entre théoriciens

4- Troupes légères et hussards aux marges de la petite guerre : dans les sièges et les batailles

III- Après l’action

1- La retraite

2- Les prises : jus in bello et société militaire  

a- Le sort des prisonniers

b- Le butin : justification et répartition

Conclusion

Chapitre II - Petite guerre et progrès technique : le cas des armes à usage du corps entier (théorie et pratique)  

I- Les armes anciennes  

1- La tradition : le pétard

2- La théorie sans la pratique : les catapultes

II- L’innovation : le canon  

1- L’introduction du canon « à la suédoise »  

a- Le canon d’accompagnement des troupes légères

b- L’influence de Maurice de Saxe ?  

2- L’emploi de l’artillerie à la petite guerre : la théorie à la suite de la pratique ?  

a- Dans les traités d’un « premier xviiie siècle » (avant 1763)

b- Dans les traités postérieurs à la guerre de Sept Ans

c- Sur le terrain, de 1744 à 1748

Conclusion

Chapitre III - La petite guerre, chronique d’opérations oubliées  

Introduction : des opérations oubliées ? Une guerre pourtant quotidienne

I- Les auteurs : exemple de deux corps de spécialistes, les hussards de Beausobre et les arquebusiers de Grassin  

1- Le recrutement géographique : « faire des Hongrois » ?

2- Les autres critères de la qualité des troupes légères

II- Une année avec les hussards de Beausobre et les Grassins (1746), ou Les assertions des théoriciens à l’épreuve des faits  

1- Le siège de Bruxelles (campagne d’hiver de 1746, janvier-février)  

* Thématique : les risques de confusion d’uniformes  

2- La seconde campagne de 1746 jusqu’à la prise d’Anvers (mai-1er juin)  

3- D’Anvers aux Cinq Étoiles, une lente descente (2 juin-30 juillet)  

* Thématique : Le rôle des fusillades, ou De l’utilité d’une étude pratique  

4- Hussards de Beausobre et arquebusiers de Grassin dans la manœuvre de la Mehaigne (31 juillet-29 août)  

* Thématique : à l’hôpital, égalité de traitement  

5- Vers Rocoux (septembre-octobre)  

* Thématique : jus in bello et société militaire, un bilan mitigé au milieu du xviiie siècle

III- La petite guerre des Alliés, vue par les sources anglaises en 1747  

1- Les troupes légères au service britannique, une présence encore modeste     

2- En 1747 : quelques exemples  

a- Le contexte, et les lacunes des sources  

b- Côté anglais et côté français : des préoccupations similaires  

c- Les troupes légères britanniques à l’honneur  

Conclusion : une tactique qui vise à son économie

3e partie.  

DÉCIDEURS ET VICTIMES AUX PRISES AVEC LA PETITE GUERRE

Chapitre I - La population locale dans la tourmente 

I- L’impact de la guerre de partis sur la population : jus in bello et société civile  

1- La nécessaire humanité  

2- La mise à contribution du pays  

a- La levée de contributions au profit de l’armée entière  

b- Les « rafraîchissements »  

c- Les services requis des populations locales  

3- Le règne de la peur ?  

a- La violence « calculée » à l’encontre des personnes  

b- Les débordements ; le pillage  

Conclusion : La seule guerre ressentie par les villageois

II- L’implication de l’administration locale : l’exemple du Hainaut en 1746  

1- Introduction : administration locale et conquête militaire  

2- La marge de manœuvre de l’intendant et la place de la petite guerre dans ses domaines de compétence  

a- Le baron de Lucé, entre le comte d’Argenson et les gouverneurs de places  

b- Compétences de l’intendant en matière de petite guerre  

3- L’intendant, les gouverneurs de places et la levée de contributions  

4- Face aux raids ennemis

Chapitre II - Le maréchal de Saxe, inspirateur de la petite guerre française au milieu du xviiie siècle  

I- Le comte de Saxe et la pensée militaire de son temps  

1- Praticien ou théoricien de la petite guerre ?  

a- Un homme de guerre, d’abord  

b- Un théoricien, aussi  

2- La place de Maurice de Saxe dans la réflexion sur la petite guerre  

3- La place de la petite guerre dans la réflexion de Maurice de Saxe  

a- L’importance des « affaires de détail »  

b- « Armés à la légère », dragons et hussards  

c- Une synthèse : entre classicisme et innovation

II- Le maréchal de Saxe maître d’œuvre : l’exemple de la manœuvre de la Mehaigne (août 1746)  

1- Les objectifs et les moyens  

2- De la fin du siège de Charleroi (31 juillet) à la marche du 15 août : un apparent immobilisme  

3- Du 15 au 29 août : l’accentuation de la pression  

a- Les entraves des ennemis à la manœuvre française  

b- Le dispositif de resserrement du maréchal

Conclusion : la manœuvre de la Mehaigne, révélatrice d’un « art » de la petite guerre  

Chapitre III - L’attitude du comte d’Argenson pendant la guerre de Succession d’Autriche : la petite guerre vue du sommet de l’État

I- Au quotidien : une attention constante pour les missions de petite guerre  

1- Le souci d’être informé  

a- L’exactitude à répondre aux nouvelles  

b- Des signes d’un intérêt réel : transmission de l’information ; sollicitations permanentes d’information  

2- Commentaires et directives du comte d’Argenson  

a- La grande liberté laissée au maréchal de Saxe  

b- Quelques commentaires d’ordre tactique ou stratégique  

3- Les raisons d’une telle attention

II- D’Argenson et la logique de la grande guerre  

1- Une claire compréhension de la logique de la petite guerre  

2- Privilégier la logique de la grande guerre : l’exemple de la prise de Bruxelles  

3- Sièges, batailles et petite guerre : la hiérarchie des opérations

III- Le soutien apporté aux troupes légères et aux hussards  

1- Le cas de la levée des Volontaires de Saxe  

2- Au fil de la campagne de 1746  

3-Vers l’honorabilité de la troupe : l’exhortation au maintien de la discipline des troupes légères et des hussards  

4- Pour les officiers : l’honneur du service à la petite guerre

Conclusion

CONCLUSION GÉNÉRALE  

1- Mise en perspective : les partisans des troupes légères face à la politique de la cour au long du xviiie siècle  

2- Retour à la tactique : du xviiie au xixe siècle, entre ruptures et continuité

ANNEXES 

SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE  

- Archives  

1ère partie : archives non publiées  

2e partie : archives publiées (postérieurement au xviiie siècle)   

- Sources publiées (au xviiie siècle ou antérieurement)  

- Bibliographie  

Plan de la bibliographie  

Liste des références

 

INDEX  

- Index des noms de lieux  

- Index des noms de personnes  

- Index des termes définis dans le texte

Table des documents  

Table des matières