Photographies du chantier, place du Commando à Saint-Nazaire, en avril 2017

Cliquer sur chaque photo pour l'agrandir

1. AVANT / APRES :

Le menhir aurait « gêné la vue sur la mer », comme on a pu le lire dans la presse locale en 2016 pour justifier son déplacement.

Avant la transformation : entre les deux fins mâts blancs élancés vers le ciel, le menhir commémoratif en granit (photo : Google Streetview, juin 2015 - cliquer sur l’image pour l’agrandir).

Pendant la transformation : les deux mâts, seuls rescapés de l’aménagement antérieur, sont encore un point de repère commode (photo : Sandrine Picaud-Monnerat, 2 avril 2017 - cliquer sur l’image pour l’agrandir).

**********

Pour commenter plus en détail... :

Le Nazairien habitué des lieux a de quoi recevoir un choc, en arrivant sur la place du Commando au printemps 2017. Il tombe sur un chantier qui ne garde plus aucune trace, ou presque, de l'ensemble mémoriel qui formait le joyau dont la place était l'écrin. Les sols ont été arrachés, la rue a été détournée, le muret de pierres qui bordait la plage a été détruit, les arbres ont été abattus, et des affiches annoncent officiellement la construction prochaine de bâtiments destinés à recevoir une activité de "Bar-Restauration".

Seuls, les deux grands mâts blancs qui encadraient jusqu’en 2016 le menhir commémoratif, et auxquels étaient accrochés les drapeaux français et britanniques flottant au vent en période de cérémonies… ; seuls ces mâts nus, ne servant plus à rien, étrangement dressés haut vers le ciel devant une surface entièrement arasée, rappellent encore en avril 2017 l’opération Chariot de glorieuse mémoire. Mais ils n’en ont plus pour longtemps. Ils seront abattus bientôt à leur tour.

L'éradication du souvenir est en marche.

Ces deux mâts sont un excellent point de repère de l’ancienne configuration des lieux, à l’époque où l’ensemble commémoratif de l'opération Chariot était encore présent.


2. Galerie de photographies commentée (clichés de Sandrine Picaud-Monnerat, 2 avril 2017)

Cliquer sur chaque photo pour l'agrandir

1. Le secteur littoral central de la place du Commando

Vue de la place du Commando, face à la mer, en arrivant du centre-ville.

La rue de Verdun a été détournée du front de mer.

Les deux mâts qui encadraient le menhir jusqu’en mars 2017 (juste avant le 75e anniversaire du raid) restent encore visibles.

La "minéralisation" de la place est en préparation : au centre et à l’ouest de la place, les arbres ont été abattus.


L'affichage officiel est bien en vue, et l’activité de « bar-restauration » a la cote.

On remarquera que la Ville de St-Nazaire a besoin de la publicité d’une enseigne commerciale pour financer l’affichage municipal.

Les permis de construire de la place du Commando sont au profit de la SONADEV.

 



2. Le secteur littoral de la pinède, à l’est de la place

En avril 2017, depuis la pinède, un ample panorama s’offre encore au regard, vers les jetées ouest et est du port (on voit ici la jetée ouest), permettant d’admirer les bateaux qui entrent (exemple au fond, à gauche).

La vue sur les bateaux qui entrent au port va bientôt disparaître au profit de la vue sur un « pavillon » d’environ 300 m2 destiné à accueillir un « bar-brasserie » qui sera « quasiment sur la plage ».

La pinède est encore un hâvre de nature bienvenu en période de chaleur ; sans la future « table pique-nique collective » municipale, avec promiscuité obligatoire.

Autre vue sur la pinède avec, en arrière-plan, la jetée ouest, que l’on ne verra plus. Cf. au fond de la photo, avant le début de cette jetée, devant un pin, le bambou et le petit drapeau blanc qui annoncent la hauteur du futur restaurant.

Dans le secteur de la pinède, les préparatifs des travaux sont bien visibles (les panneaux d’affichage des permis de construire de la pinède sont à droite, sur cette photo – détails sur la photo suivante).

L'affichage annonce que la pinède devra céder de la place pour deux bâtiments à l’activité « bar-restauration ». Remarquer à l’arrière-plan, à droite, l’ancre du cuirassé Jean Bart et son bambou au drapeau blanc.

L'ancre du cuirassé Jean Bart de la Seconde Guerre mondiale, à l’entrée du port, sert de support à un montage improvisé pour indiquer, par le petit drapeau blanc au sommet, la hauteur du futur bâtiment « bar-restauration ».


 

Cliquer ICI pour revenir au chapitre III de la rubrique Mémoire (La transformation de la place du Commando en 2017…).

Cliquer ICI pour revenir à la page d’accueil de la rubrique Mémoire (Le sabotage de la place du Commando…).